domi-soum

La soumission a souvent été traitée par le commun du mortel comme un acte dépravé perverse et sadique. Effectivement certains personnes n'ont vu en cette façon de vivre qu'une façon de pouvoir extérioriser des pulsions d'immaturité, voire de refoulement de leur violence larvée..

Le rapport entre le dominateur et la soumise ne doit pas être un rapport de force. Certes la soumise n'est qu'un objet, mais un objet précieux, le dominateur se doit d'en assurer avec honneur et efficacité la garde.

La soumise s'efforce d'offrir au dominateur le plus beau cadeau que celui puisse recevoir d'elle, sa soumission. Le dominateur est conscient de l'honneur que lui fait la soumise en acceptant de subir son joug.

Ce rapport de soumission doit assurer l'épanouissement réciproque de la soumise et de son dominateur. S'il semble évident que la soumise doivent mettre en œuvre toutes ses capacités à satisfaire son dominateur, celui-ci doit permettre à la soumise de réaliser son fantasme dans les meilleurs conditions, et de la guider toujours plus en avant vers la réalisation totale de celui-ci. Ce qui nécessite de la part du dominateur de grands efforts. Le but de tous les actes du dominateur ne doit pas être la réalisation des ses propres fantasmes, mais de faire progresser la soumise dans la voie quelle a choisie de vivre...

Le droit du dominateur est d'asservir, son devoir est d'assurer protection et bien-être à sa soumise. Celui-ci sera en tous moments et tous points responsable de la santé physique et mentale de la soumise.

Le dominateur se doit d'être attentif à sa soumise qui nécessite un entretient régulier, il se doit d'être imaginatif pour le plus grand bien-être de sa soumise, et dispose dans le cadre de leur relation de soumission de tous moyens propres à la faire progresser dans cet art.

Le dominateur se doit de façonner sa soumise de telle manière que sa chair et son esprit soie imprégné de sa philosophie.
Il se devra de prendre garde à tout moment de leur relation que sa soumise prennent un réel plaisir.

Le dominateur se devra de motiver sa soumise par des encouragements, ou des offrandes pour l'amener à l'excellence de leurs rapports. La punition ne devra être que l'ultime recours, privilégiant l'éducation à la correction.

Le dominateur se devra d'être ferme mais ne devra nullement être injuste. Le meilleur moyen de garantir de cette justice à la soumise est la constitution d'un règlement listant d'une part les obligations et les règles de la vie courantes auxquelles la soumise devra se plier, et d'autre part les punitions correspondantes en cas d'infraction. 

Pour arriver à une certaine excellence, Le dominateur se devra d'observer et être à l'écoute de sa soumise de telle manière à connaître tous les aspects et fantasmes de sa personnalité. Dans ce but, la soumise remplira avec une grande attention le questionnaire   qui lui sera soumis.

Il ne devra en aucun cas la priver de sa personnalité, mais l'aider à se dépasser sur le plan de la soumission. Il renoncera donc aux pratiques dont la soumise a exprimé dans le questionnaire son refus absolu. Si ce refus s'avère être une barrière infranchissable sur le chemin de la soumission, il appartient au seul dominateur, de convaincre la soumise d'avancer avec lui à petit pas dans la bonne direction. Seul l'excellence et la confiance font avancer sur ce chemin, et jamais la violence ou la force.

Jamais le dominateur n'attentera à l'intégrité physique ou morale de la soumise en la soumettant à des traitements qui pourraient lui nuire.

En échange de cette certitude la soumise se devra d'être volontaire, imaginative et sans retenue dans les exercices que lui imposera son dominateur. Il se sentira ainsi l'objet de sa sollicitude, et le lui rendra en retour.

Le dominateur se devra de faire tout ce qui est son possible pour permettre qu'ensemble avec sa soumise le chemin de la soumission débouche sur un monde sans interdit.

Le dominateur est conscient qu'il ne peut y avoir aucune symbiose si la soumise ne réalise pas tout de suite qu'elle consiste pour lui à être le plus précieux des objets et de ce fait à droit au égards de son statut.

La soumise ne dispose d'un seul et unique droit, celui qu'a tout un chacun de vivre librement...

 La soumission doit rester un acte de courage et de volonté propre. Pour cela la soumise a le droit de cesser toutes relations avec son dominateur, si celui-ci ne répond plus à ses attentes, ou pour toutes raisons qu'il lui plairait d'invoquer.

Attendu qu'il est impossible de faire le bonheur de quelqu'un contre sa volonté, la soumise a le droit de mettre fin à tous jeux décidés par son dominateur, si celui-ci s'avère être dangereux où encore vivement déplaisant, ou pour toutes autres raisons, en prononçant un mot appelé "safe word";.

Lorsque le dominateur entend ce mot, figurant dans le questionnaire, il doit mettre fin dans les plus bref délais au jeu en cours et permettre temporairement à la soumise de s'exprimer librement sur les raisons de cet arrêt.

L'utilisation de cette règle, même de manière abusive, ne pourra jamais entraîner de punition mais il va de soit que tout abus répètes de cette règle par la soumise pourra être interprété par le dominateur comme un refus d'obéissance et donc mettre fin à la liaison.

Ce rapport réciproque de soumission - domination ne peut se résumer en un certain nombre de règles et d'obligations cependant la formulation écrites des règles et devoirs des deux parties au seins d'un contrat moral peut servir de cadre à cette relation.